Ces millionnaires qui nous dirigent!
râce à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, nous avons maintenant une idée du patrimoine de ces nantis qui nous gouvernent. Même si l’argent ne rend pas forcément malhonnête, cette petite liste permet d’avoir quelques doutes sur la proximité des politiques et du peuple qu’ils sont sensés représenter. 14 ministres tout de même dépassent le million d’euros…
Jetons un petit coup d’œil et demandons-nous ce qui dans leur parcours a pu être aussi rémunérateur ?
Jean-Michel Baylet : 6.5 millions d’euros : patron de presse (groupe La Dépêche ), en politique de puis 1973 à l’âge de 27 ans…
Le Guen : 4,1 millions d’euros : médecin, en politique depuis 1977 (à 24 ans)…
Audrey Azoulay : 2,5 millions d’euros : Elle est la fille du journaliste, banquier et homme politique André Azoulay, conseiller du roi du Maroc Hassan II à partir de 1991, puis de Mohammed VI…
André Vallini : 2,9 millions d’euros : avocat de formation, en politique depuis 1986 à l’âge de 30 ans…
Michel Sapin : 1,9 million d’euros : au PS en 1975 (23 ans) député en 1981…
Juliette Méadel : 1,8 million d’euros : étude de droit, de nombreux doctorats, énarque, direction générale du trésor, à la direction nationale du PS en 2005…
Thierry Braillard : 1,7 million d’euros : aux MRG en 1981 : avocat au Barreau de Lyon en 1991, spécialisé en droit social.
Ségolène Royal : 1,6 million d’euros : on ne la présente plus : toujours dans les salons du pouvoir :
Jean-Marc Ayrault : 1,5 million d’euros : prof d’Allemand, élu depuis l’âge de 26 ans en 1976 :
Marisol Touraine : 1,4 million d’euros : femme d’ambassadeur énarque, auprès de Rocard dès 1988 à l’âge de 29 ans…
Christian Eckert : 1,3 million d’euros : enseignant, élu depuis 1983…
George-Pau Langevin : 1,3 million d’euros : avocate, responsable associative et femme politique française. Membre du Parti socialiste (PS) depuis 1975…
Clotilde Valter : 1,2 million d’euros : énarque, au cabinet de Jospin dès 1991…
Emmanuel Macron : 1,2 million d’euros : haut fonctionnaire, banquier d’affaires : fortune exprès !
Ce petit florilège uniquement pour exprimer ma stupéfaction : comment de pareils parcours ont-ils permis d’amasser ces sommes tout de même rondelettes. Certains parcours sont en effet théoriquement très éloignés des « sources financières » et pourtant, tous ces braves gens se sont constitué un joli petit pécule.
Lorsque l’on a soi-même travaillé et tenté de mettre quelques deniers à l’abri pour les vieux jours, on se dit qu’on a tout de même été très dépensier ou que ces gens qui nous dirigent ont un grand talent pour faire fructifier leur petit magot.
L’argent en soi ne pose pas de problème, on peut simplement se demander comment, eux qui nous demandent de nous montrer modestes quant à nos espérances en termes de rémunérations, ont-ils pu s’enrichir à ce point.
Dernière réflexion : ces petites fortunes n’éloignent-elles pas ces gens des préoccupations des petites gens que nous sommes…