Alep
Alep
Des mots pour décrire cette détresse, cette horreur, cette infamie, cette honte?
Amis, pleurons.
'heure est venue de la désespérance. Dans le vacarme et la poussière, la fureur et la haine, l'humanité a sombré sous les bombes d'Assad et de son ami Poutine. Hommes, femmes, enfants, des rebelles dit le régime du sanguinaire Assad, ont été balayés avec la pire violence. Les révoltés de la première heure, opposants au régime sont appelés, avec la complaisance des médias, des rebelles. Les bourreaux, hordes sanguinaires, qui violent, torturent, décapitent, tuent femmes et enfants, eux, sont des loyalistes. Quelle loyauté? J'entends ici et là que l'histoire jugera... La belle affaire. Elle jugera sur un champ de tombes? Et quelles sanctions seront prises, et contre qui?
Je crois que l'histoire jugera surtout l'incroyable indifférence et l'insondable lâcheté des nations qui n'auront pas levé le petit doigt pour sauver tant d'innocents. Faut-il que l'ours du Kremlin effraie nos dirigeants pour que personne ne se dresse...
Et les peuples dans tout ça? Que voulez-vous, ce sont les fêtes de Noël, nous avons l'esprit tourné vers un ailleurs festif. La noirceur et la puanteur des rues d'Alep ne sont pas accordées aux guirlandes et aux lumières de cette fin d'année. Nous tournons le dos à Alep comme nous fermons nos frontières et nos cœurs à ceux qui ont échappé à cet enfer et, au prix d'un incroyable périple, sont venus frapper à notre porte.
Difficile, impossible de trouver des mots à la hauteur du désespoir que pareil évènement inspire. Rage d'être à ce point impuissant. Rage de ne pas trouver de mots assez forts pour condamner et allumer le moindre espoir. L'avenir se souviendra sans doute de ce sinistre mois de décembre 2016. Ce mois ou l'hiver de l'abandon aura figé l'espoir de tout un peuple en souffrance.
L'humanité est morte comme elle est morte à Hiroshima, à Nagasaki, à Sarajevo, à Oradour, à Guernica, à Groznyï, à Gaza, à Beyrouth et tant d'autres villes martyr. Ces blessures, ces drames, ces meurtrissures, cette violence nous arrachent autant de parcelles de vie, autant de parcelles d'humanité. A chaque enfant que l'on tue, c'est une part de nous-mêmes qui s'évanouit. Nous disparaissons avec eux, nous nous enfonçons dans le confort de notre refus de voir, de comprendre, de soutenir, d'accueillir, de préserver. Il est facile de dire "je n'y suis pour rien". Nous avons toutes et tous une part de responsabilité. Le silence est dans ce domaine une trahison et une faute. Nos politiques incapables d'exprimer plus que de l'indignation sont une honte, l'indifférence de l'occident, son refus de dire et d'imposer le droit le condamne sans doute à vivre un jour, à son tour, pareils crimes.
Je ne sais si l'histoire jugera, je suis par contre certain que ceux de ces malheureux qui survivront ne nous pardonneront jamais de n'avoir pas été là quand ils avaient besoin de nous.
Je ne sais ce que l'histoire retiendra, mais eux, ils n'oublieront jamais que nous les avons laissés mourir sous les bombes. Et si un jour ils nous demandent des comptes, qu'aurons-nous à répondre?
Ce soir, amis, pleurons: nous n'avons que nos larmes pour exprimer notre désarroi, mais nous devons essayer, contre vents et marées de porter un peu d'espoir, un peu de compassion, un peu d'empathie, un peu d'humain face à ce crime insupportable qui se joue si près de nous.
Nous savons, à tout le moins, ne restons pas silencieux.
Fred:
Trop honte pour faire un commentaire .... , après le Rwanda , quelqu'un a dis "plus jamais ça !" ... je ne comprend pas ...nous sommes spectateur , c'est le pire rôle...
Charles:
Dans les miroirs que sont leurs larmes
Nos reflets ne sont que démons
Dont les tout derniers fragments d'âmes
Coulent sur leurs joues à profusion
Olivier:
Pourquoi cette guerre, pourquoi encore des enfants, des pleurs, des mères et des épouses cherchant leurs maris, leurs frères, leurs enfants pourquoi ne pas y mettre un terme rapide avec les moyens que nous avons...
Aline:
Oui l humanité est morte un peu partout dans le monde et c est loin d être fini. Chaque jour je pense aux atrocités qui frappent partout dans le monde et je pense a celles du passé et celles du futur.
Je pleure souvent devant les témoignages de la seconde guerre mondiale ou devant une photo des orphelins syriens ou d ailleurs.
Mais il est vrai que je tais ma tristesse...
Avant j essayais de comprendre pourquoi les haines, les guerres, les maltraitances sur humains et animaux...
Malheureusement il n y a rien a comprendre car effectivement l humanité est morte ou alors elle n a tout simplement jamais existé...
Heureusement les bonnes actions et les bonnes pensées venant de bonnes personnes sont des exceptions confirmant la règle.
Peut-être qu'un jour le bien dominera. Il n y a pas de mots assez fort pour décrire une guerre. Mais je ne les oublie pas c est pour eux que j ai appris à ne pas me plaindre des petites tuiles du quotidien , par exemple.
Joël:
Que jugera l'Histoire ? Elle est une catin aveugle qui se tourne toujours vers les pouvoirs en place. Qui peut dire si le souvenir de ce mois de décembre 2016 laissera le souvenir de l'horreur absolue de ce que l'homme peut parfois infliger à l'homme ? Noël gardera-t-il cette année le parfum du sang et de la poudre des bombes, ou celui des rôtis sortant des fourneaux ? Une espèce de honte impuissante nous gagne peut-être, mais la vie continue... la nôtre, en tout cas. Bien sûr, peut-être un jour serons-nous confrontés à l'obligation d'un travail de mémoire... inutile ?
Ezzedine:
Mardi 13 décembre 2016 - 9 h 04 : Ma pensée affligée...
Il y a des jours où le soleil déserte nos cieux… La dite conscience humaine vient de sombrer dans un naufrage… Ce naufrage s’appelle Alep, un cimetière à ciel ouvert … En ce matin parisien très froid, les mots me désertent aussi pour qualifier ce qui s’était passé, ce qui se passe et ce qui se passera dans une ville nommée Alep qui portera à jamais, pour toujours les stigmates, les meurtrissures, les balafres, les blessures d’une grande tragédie et d'une lâcheté géopolitique… Quoi dire d’autre ? Une pensée, une compassion, une prière universelle… à tous ces enfants, ces femmes et ces hommes, assassinés, blessés, chassés, humiliés… L’Histoire se souviendra qu’un mois de décembre 2016, la conscience humaine a péri en ne sauvant pas les innocents !
Shadowman:
C"est l'horreur absolue ,servi avec complaisance au 20h . C'est l'impuissance qui nous écrase . C'est l'histoire qui se répète dans ce quelle a de plus morbide , c'est la preuve que nous sommes incapable de retenir les leçons du passé.Des millions d'enfants, de femmes et enfin d'hommes sont mort depuis des siècles au nom du Dieu argent , de la domination des peuples par une poignée d'assassins jamais condamnés ,mais non ,rien n'y fait ça continue et ça continuera encore ,car ne l'oublions jamais "l'homme est un prédateur pour l'homme".
Jean:
Que dire devant cette horreur indicible à laquelle j'assiste chaque heure à la télé ??? que faire dans mon modeste coin sinon crier ma révolte, mais c'est si peu de chose ............................... J' en arrive à cultiver une sombre haine à l'égard de Assad, Poutine, Daesh, et tant d'autres !! mais la haine, c'est pas suffisant...............
Gervais Rigal:
Ils errent hagards
soir de décembre
poussière et cendres
yeux sans regard
N'espèrent rien
des dieux des hommes
déjà fantômes
des moins que rien
Ne sont plus qu'ombres
à la dérive
que la nuit livre
à la pénombre
Ruines de béton
silence et froid
glacés d'effroi
chape de plomb
Là dans le sombre
hagards ils errent
le ciel désert
scelle leur tombe
Chaque jour je pense aux atrocités qui frappent partout dans le monde et je pense a celles du passé et celles du futur.
Je pleure souvent devant les témoignages de la seconde guerre mondiale ou devant une photo des orphelins syriens ou d ailleurs.
Mais il est vrai que je tais ma tristesse...
Avant j essayais de comprendre pourquoi les haines, les guerres, les maltraitances sur humains et animaux...
Malheureusement il n y a rien a comprendre car effectivement l humanité est morte ou alors elle n a tout simplement jamais existé...
Heureusement les bonnes actions et les bonnes pensées venant de bonnes personnes sont des exceptions confirmant la règle.
Peut-être qu'un jour le bien dominera. Il n y a pas de mots assez fort pour décrire une guerre. Mais je ne les oublie pas c est pour eux que j ai appris à ne pas me plaindre des petites tuiles du quotidien , par exemple. - See more at: http://colibrinfo.blog4ever.com/blog/commentaires-de-la-une#sthash.tb5ZioBO.dpuf
Chaque jour je pense aux atrocités qui frappent partout dans le monde et je pense a celles du passé et celles du futur.
Je pleure souvent devant les témoignages de la seconde guerre mondiale ou devant une photo des orphelins syriens ou d ailleurs.
Mais il est vrai que je tais ma tristesse...
Avant j essayais de comprendre pourquoi les haines, les guerres, les maltraitances sur humains et animaux...
Malheureusement il n y a rien a comprendre car effectivement l humanité est morte ou alors elle n a tout simplement jamais existé...
Heureusement les bonnes actions et les bonnes pensées venant de bonnes personnes sont des exceptions confirmant la règle.
Peut-être qu'un jour le bien dominera. Il n y a pas de mots assez fort pour décrire une guerre. Mais je ne les oublie pas c est pour eux que j ai appris à ne pas me plaindre des petites tuiles du quotidien , par exemple. - See more at: http://colibrinfo.blog4ever.com/blog/commentaires-de-la-une#sthash.tb5ZioBO.dpuf
Chaque jour je pense aux atrocités qui frappent partout dans le monde et je pense a celles du passé et celles du futur.
Je pleure souvent devant les témoignages de la seconde guerre mondiale ou devant une photo des orphelins syriens ou d ailleurs.
Mais il est vrai que je tais ma tristesse...
Avant j essayais de comprendre pourquoi les haines, les guerres, les maltraitances sur humains et animaux...
Malheureusement il n y a rien a comprendre car effectivement l humanité est morte ou alors elle n a tout simplement jamais existé...
Heureusement les bonnes actions et les bonnes pensées venant de bonnes personnes sont des exceptions confirmant la règle.
Peut-être qu'un jour le bien dominera. Il n y a pas de mots assez fort pour décrire une guerre. Mais je ne les oublie pas c est pour eux que j ai appris à ne pas me plaindre des petites tuiles du quotidien , par exemple. - See more at: http://colibrinfo.blog4ever.com/blog/commentaires-de-la-une#sthash.tb5ZioBO.dpuf